La Suisse dispose d’un réseau de transports publics attractif, particulièrement bien utilisé dans et entre les grandes villes et leurs agglomérations. Là, les gens ont la liberté de choisir entre plusieurs modes de transport. Dans les petites communes et dans les zones rurales (100 à 12 000 habitants), où vit environ la moitié de la population suisse, la densité des agglomérations ne permet pas de développer un réseau de transports publics aussi dense que dans les zones urbaines.
C’est pourquoi il n’y a souvent pas de bonne alternative à avoir sa propre voiture. En raison des longues distances et souvent aussi du relief avec des marches d’élévation, le vélo ou la marche sont rarement une alternative, contrairement à la ville, mais qu’en est-il des personnes qui ne veulent pas ou ne peuvent pas posséder de voiture? Aujourd’hui, les membres de la famille doivent faire le chauffeur pour ces personnes. Ils emmènent le grand-père chez le coiffeur ou conduisent la fille à l’entraînement de football.
Nous voulons que les gens puissent être mobiles de manière autonome sans voiture. Nous combinons les trois thèmes : mobilité, nouvelles technologies et durabilité dans les petites communes, dans les zones rurales et alpines.